(Victoriaville, 4 février 2020) – L’ensemble du Canada a été ébranlé en apprenant les circonstances du meurtre de la jeune Marylène Lévesque. Dans une société comme la nôtre, comment pouvons-nous accepter que ce genre d’individus puisse être en liberté?
L’accusé a des antécédents de violence conjugale. Il a d’ailleurs assassiné sa conjointe de façon sordide et brutale en 2004.
La décision des agents de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) de permettre à un tel homme d’être en liberté conditionnelle et d’avoir des relations avec des femmes pour assouvir ses désirs sexuels est absolument injustifiable, insensée. C’est exactement comme mettre des allumettes dans les mains d’un pyromane : c’est une incitation au crime.
Cette décision est un manque de jugement de la part des commissaires de la CLCC, qui ont été nommés par le gouvernement Trudeau, et elle ne peut rester sans conséquence. Les commissaires avaient tous les outils à leur disposition pour prédire et prévenir le crime. Or cette décision a mené à laisser un criminel susceptible de récidiver dans notre société, tel un loup dans une bergerie. Le premier ministre doit demander leur démission immédiate et condamner, sans réserve, leur action.
Nous, les conservateurs du Québec et du Canada, demandons également qu’une enquête publique soit menée sur le processus de nomination des commissaires aux libérations conditionnelles du Canada. Une justice doit être rendue. Il faut s’attaquer au problème à la source pour empêcher à tout prix que d’autres crimes d’une telle atrocité ne surviennent.
Cordialement,
Alain Rayes
Député de Richmond-Arthabaska
Lieutenant politique pour le Québec
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