(Victoriaville, 5 octobre 2020) Le député de Richmond-Arthabaska et ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable du Patrimoine canadien, des Langues officielles et du Développement économique du Québec pour le Parti conservateur du Canada, Alain Rayes, s’est entretenu avec la ministre des Langues officielles et du Développement économique du Québec, Mélanie Joly, lundi.

Il a notamment été question de la modernisation de la Loi sur les langues officielles, du projet du gouvernement du Québec de modifier la loi 101 afin d’assujettir les entreprises de juridictions fédérales, du Fonds d’aide et de relance régionale, de l’industrie du tourisme et de relance économique.

« Ce fut une rencontre constructive qui m’a permis de faire le point sur plusieurs dossiers en lien avec mes nouvelles fonctions au sein du Cabinet fantôme. Ce fut également une occasion de partager certaines inquiétudes avec la ministre », a souligné le député.

M. Rayes a notamment transmis sa préoccupation relativement à la bonification de 600 millions $ du Fonds d’aide et de relance régionale annoncée vendredi dernier. « Il est préoccupant de voir que le Québec n’obtient que 70 millions $ de cette enveloppe alors qu’il aurait dû obtenir au moins 150 millions $ », a-t-il indiqué..

Le Fonds d’aide et de relance régionale vise à soutenir les entreprises et organismes n’ayant pas pu obtenir de soutien financier par l’entremise des autres programmes d’aide fédéraux en vigueur.

« De nombreuses personnes ont contacté mon bureau parce qu’ils sont incapables d’obtenir un soutien financier pour aider leur commercer ou leur organisme à passer à travers la crise parce qu’ils ne sont pas admissibles aux programmes existants. J’invite ces personnes à contacter leur Société d’aide au développement des collectivités (SADC) locale. La gestion du Fonds d’aide et de relance régionale leur a été confiée », a poursuivi le député de Richmond-Arthabaska.

Alain Rayes a également profité de son entretien avec la ministre Joly pour faire le point sur le dossier de la modernisation de la Loi sur les langues officielles. « Il s’agit d’un vieil engagement électoral des libéraux qui a été répété dans le plus récent discours du Trône. Rien n’a encore été fait dans ce dossier. J’ai demandé à la ministre un échéancier dans ce dossier », a conclu M. Rayes.