Hier, le projet de loi S-230 présenté par le sénateur Claude Carignan au Sénat et parrainé par le député conservateur Alain Rayes a franchi une autre étape alors qu’il a été débattu pour la première fois à la Chambre des communes.
Rappelons que ce projet de loi vise à modifier le Code criminel afin que soit autorisée l’utilisation d’un appareil permettant de détecter la présence de drogues dans l’organisme d’un conducteur soupçonné de conduite avec les facultés affaiblies, comme on le fait avec l’alcool. Pour le député Alain Rayes, ce projet de loi est d’une importance capitale afin d’assurer la protection des Canadiens face aux conducteurs avec les facultés affaiblies par la drogue, et devient de plus en plus pressant avec la promesse de légalisation de la marijuana des Libéraux.
« Actuellement, les policiers ne disposent pas des outils nécessaires pour retirer de la route les conducteurs avec les facultés affaiblies par les drogues », a mentionné dans un premier temps le député.
C’est en effet la position de l’Association canadienne des chefs de police, qui a signalé le 8 février dernier, que la conduite avec les facultés affaiblies par les drogues est une préoccupation de premier plan pour les corps policiers au Canada. L’association avait également profité de cette occasion pour réitérer qu’elle appuyait vivement la mise en place d’un dispositif de dépistage de la drogue en bord de route.
Alain Rayes, quant à lui, est heureux de voir que depuis plusieurs mois, différents corps policiers de partout au Canada testent l’utilisation de ces appareils de détection lors de contrôles routiers volontaires. « Cela donnera au ministre de la Sécurité publique une meilleure idée des appareils à utiliser, et si l’on se fie aux différents commentaires positifs des policiers qui en ont fait l’essai, tout porte à croire qu’une adoption rapide du projet de loi S-230 à la Chambre des communes est envisageable. J’ose espérer que le gouvernement outillera les policiers canadiens d’un tel instrument », a poursuivi le député Rayes.
Pour le sénateur Claude Carignan, c’est le même son de cloche.
« Nous devons agir afin d’outiller nos policiers d’un appareil de détection capable d’identifier la présence de drogue dans l’organisme lorsque les facultés sont affaiblies. Cela permettra ainsi, comme c’est le cas dans plusieurs pays, de prévenir des tragédies humaines dévastatrices. Aujourd’hui, je salue le travail de mon collègue Alain Rayes et je regarde avec attention ce que décidera de faire le gouvernement : agir maintenant en appuyant mon projet de loi, ou le mettre au rancart pour des raisons partisanes », a ajouté le sénateur Carignan.
L’utilisation de ces instruments est déjà en vigueur en Australie, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie, en France, en Finlande, en Allemagne, en Finlande, et dans plusieurs autres pays occidentaux.
« Ces appareils de détection ont fait leurs preuves et il n’y a aucune raison pour laquelle le gouvernement refuserait d’appuyer le projet de loi S-230 afin de protéger la population canadienne face aux conducteurs avec les facultés affaiblies par la drogue. L’expérience du Colorado nous démontre qu’avec la légalisation de la marijuana s’en suit une augmentation de la consommation et des accidents mortels sur les routes. Il n’y a pas de temps à perdre » a conclu le député Alain Rayes.
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