(VICTORIAVILLE, 20 juillet 2018) Le député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique du Québec pour le Parti conservateur du Canada, Alain Rayes, déplore que le gouvernement libéral fédéral n’ait pas profité du récent remaniement ministériel pour nommer un ministre du Développement économique régional issu du Québec.

«Justin Trudeau a procédé à un important remaniement plus tôt cette semaine. En dépit de tous les changements, le ministre responsable du développement économique des régions du Québec est toujours unilingue anglophone et de Toronto. C’est totalement aberrant», a-t-il dit.

  1. Rayes précise qu’une résolution afin de rapatrier cette fonction au Québec sera soumise au vote, le mois prochain, lors du congrès du Parti conservateur à Halifax. Elle a été proposée par l’association conservatrice de la circonscription de Richmond-Arthabaska.

«Notre tournée provinciale À l’écoute des Québécois m’a confirmé que les acteurs socio-économiques régionaux se sentent délaissés par le gouvernement actuel. Les régions du Québec sont pourtant des incontournables lorsqu’on parle de développement économique. Le gouvernement actuel démontre une fois de plus qu’il est déconnecté des enjeux qui touchent la population et qu’il n’a aucune sensibilité pour le Québec», a-t-il enchaîné.

Parmi les autres faits saillants du remaniement, M. Rayes souligne la création d’un nouveau cabinet exclusivement dédié à la gestion de la frontière canadienne. «Les libéraux répètent sans arrêt qu’il n’y a pas de crise à la frontière, mais il faut maintenant un nouveau ministre pour gérer ce dossier. Cette nomination confirme le constat d’échec. Tous les ministres ayant un lien avec cette crise sont également unilingues anglophones. Le problème des passages illégaux est pourtant principalement au Québec. Il aurait été judicieux de considérer ce facteur afin de faciliter la communication avec l’ensemble de la population», a-t-il commenté.

Justin Trudeau, dans son remaniement, a également cédé le ministère des Affaires intergouvernementales dont il avait la responsabilité. «Il laisse derrière lui d’importants conflits entre le fédéral et les provinces. Il y a de sérieuses mésententes actuellement entre la Colombie-Britannique (TransMountain), l’Alberta (TransMountain), le Manitoba (cannabis), la Saskatchewan (carbone), l’Ontario (carbone et immigration), le Québec (cannabis et immigration) et le gouvernement libéral. Livrer bataille aux provinces devant les tribunaux ne contribuera pas à rendre le Canada plus fort, tant sur le plan économique que social. L’unité a toujours été la meilleure recette pour y parvenir», a conclu M. Rayes.