Dans un discours livré à la Chambre des communes, Alain Rayes a joint sa voix à celle de son collègue Mike Lake, député d’Edmonton-Wetaskiwin, pour demander un financement de 19 millions de dollars qui permettrait de mettre sur pied un partenariat canadien pour les troubles du spectre de l’autisme afin de venir en aide aux personnes touchées par cette condition.

« J’ai eu la chance au cours de ma vie de côtoyer des gens touchés par les troubles du spectre de l’autisme et je peux témoigner des défis auxquels ils font face, mais également des nombreuses histoires d’entraide et d’amour. Une chose est certaine, il existe un manque de ressources auquel pourrait pallier cette stratégie pancanadienne», a lancé d’entrée de jeu le député.

Au Canada, un enfant sur 68 obtiendra un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme qui peut apparaître sous différente forme, mais qui se caractérise habituellement par des difficultés avec la communication, les interactions sociales et les comportements. Faisant référence aux expériences personnelles qu’il a vécues alors qu’il était enseignant, directeur d’école, puis maire de Victoriaville, le député a mis en lumière le manque de ressources pour ces enfants, autant au niveau scolaire qu’une fois l’école terminée.

« Des jeunes qui s’intègrent à l’activité sociale et collective de leurs écoles ou qui reçoivent de l’aide en classe sont souvent les exemples que nous avons en tête lorsque nous pensons aux personnes atteintes de trouble du spectre de l’autisme. Par contre, il ne faut pas seulement prendre en considération la situation des enfants et des adolescents lorsque nous tentons de trouver des solutions. Il faut comprendre que ces jeunes vieilliront avec cette condition et auront besoin d’autres types de support », a renchéri Alain Rayes tout en faisant allusion à l’amour inconditionnel des familles, des proches et des professionnels qui accompagnent ces personnes affectées par le trouble du spectre de l’autisme.

En terminant, le député déplore la disparité et le manque de services offerts à l’échelle du pays. C’est pourquoi il appuie vivement le financement adéquat d’un partenariat canadien et encourage tous ses collègues à laisser tomber la partisanerie dans ce dossier afin que les personnes autistes et leurs familles puissent bénéficier des services dont ils ont besoin et puissent vivre leur vie dignement.

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